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Spectacle – Déambulation dansée

01/10/2022 17:00
Salle AIEC
64250 Cambo-les-Bains

Samedi 1er octobre à 17h, la Ballet & Modern Compagnie nous invite à une déambulation dansée dans le jardin de l’AIEC avec un final dans la salle de spectacle. La chorégraphe Manon Bastardie nous relate avec ses danseurs le cheminement de la mélancolie. Sa pièce retranscrit l’âme profonde d’une personne mélancolique et son combat face à la mélodie du néant. La citation de Victor Hugo « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste », lui a inspiré le nom de sa chorégraphie.

Cette Compagnie se démarque par son style organique, néo-classique et graphique.

 

La Ballet & Modern compagnie sort des sentiers battus en générant sa propre identité grâce à une danse représentant les fondamentaux du classique au travers d’une écriture contemporaine. La compagnie associe donc différents types de danses alliant performances techniques et expression moderne. Elle a pour objectif de s’ouvrir à un large public afin que chaque émotion et chaque histoire puissent être reconnues et pleinement vécues. Notre travail laisse libre cours à l’imagination de chacun par ses chorégraphies à la fois rythmées, sensuelles, douces, légères, passionnées, intenses et libres.
La B&M Compagnie a été créée en Janvier 2018 à Toulouse à l’initiative de Manon Bastardie, ancienne danseuse soliste du Ballet National de Marseille et de la Compagnie Illicite Bayonne. Aujourd’hui, Manon Bastardie dirige la compagnie et en est la chorégraphe résidente. Elle a débuté la création du répertoire avec Horizon, un duo féminin de 45 minutes, en 2018, puis la compagnie a intégré de nouveaux danseurs à partir de 2019. A présent, elle créée de nouvelles pièces chaque année, allant de 2 à 12 danseurs.
En 2020, la compagnie déménage sur Biarritz et obtient son propre studio dans le quartier des Docks où elle est maintenant pleinement installée. A ce jour, la B&M Compagnie est programmée dans toute la France et compte une dizaine de pièces à son répertoire. Elle se démarque de par son style organique, néoclassique et graphique, permettant un style chorégraphique propre à elle même.

La Chorégraphe

Manon débute la danse à l’âge de 5 ans et intègre l’Ecole Nationale Supérieure de danse de Marseille à 13 ans où elle y fera ses classes pendant trois années avant d’intégrer le VM Ballet à Toulouse. En 2015, elle obtient son premier contrat avec le Ballet National de Marseille sous la direction de Emio Greco et Peter Scholten. Elle y dansera durant deux années et pourra interpréter des rôles de corps de ballet et de soliste dans les créations de Emio Greco et Jeroen Verbruggen (le corps du ballet national de Marseille, extremalisme, momentum, boléro, pointless). Elle décide ensuite d’intégrer la Compagnie Illicite Bayonne et aura l’occasion de collaborer avec de nombreux chorégraphes internationaux tels que Nils Christ, Douglas Lee, Miguel Ramalho et Fabio Lopez. Elle dansera également dans les galas d’étoiles aux côtés des danseurs principaux des grandes compagnies européennes.
En septembre 2020, après des mois de confinements et de réflexion, mais aussi après 6 années à parcourir les scènes de France et de toute l’Europe, Manon décide de mettre de côté sa carrière de danseuse, déjà très épanouie, pour se consacrer à la chorégraphie. Après une année de réflexion, convaincus de son potentiel et de sa motivation, nous misons sur Manon en sortant des conventions et stéréotypes qu’impose le monde de la danse. Son parcours et sa personnalité atypique font d’elle une identité singulière du monde de la danse et des femmes chorégraphes si peu nombreuses en France. Elle a la « Fureur de Danser ».
«Soucieuse de mon art, je souhaite avant tout lui redonner de la valeur. La danse est aujourd’hui trop peu connue pour ses qualités d’expression et de partage. Par cette création chorégraphique je souhaite montrer au public qu’en ces temps difficiles que notre société traverse, l’unité reste le meilleur moyen d’avancer . Il est encore possible de travailler ensemble grâce à différentes compétences, différents horizons et différentes carrières. La pluridisciplinarité est notre meilleure alliée pour faire avancer le monde artistique et culturel. Mon souhait est également de redorer la culture et ses moyens de communication afin que cette dernière permette des rencontres, une unité, une concordance avec le monde qui nous entoure. Je m’inscris dans une démarche de coalition du milieu de la danse dans tous ses genres. »

GIVE UP

Chorégraphe : Manon Bastardie
Durée : 20 minutes
1ère : 16 Juin 2021 – Le Rex – Rion des Landes
Il s’agit alors de renoncements nécessaires, bien que parfois douloureux. Ils peuvent souvent alléger le superflu et nous propulser dans de grands engagements. Il y a donc une forme d’abandon, de lâcher prise car trop de paramètres entrent en compte, c’est se détacher et trouver, grâce à ses propres explorations, ce qui représente vraiment un accomplissement pour soi.

LE BONHEUR D’ETRE TRISTE

En 1986 Victor a écrit : « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste ». Cette humeur noire que l’on ne peut décrire, qui nous submerge parfois vaguement, parfois de manière fulgurante est un état qui nous laisse dans l’incompréhension, face à des émotions décuplées. Comme un syndrome d’angoisse généralisée, vous êtes submergé par ces émotions qui arrivent soudainement, sans y être préparé, vous vous retrouvez alors face à vous même. Comment la mélancolie prend elle place dans une vie ? Comment peut-elle rendre la vie aussi belle que ténébreuse ?
Victor Hugo, écrit que le «désespoir a des degrés remontants. De l’accablement on monte à l’abattement, de l’abattement à l’affliction, de l’affliction à la mélancolie. La mélancolie est un crépuscule. La souffrance s’y fond dans une sombre joie.» Manon Bastardie a décidé de relater le cheminement de la mélancolie qui se situe au bout d’un long voyage dont la destination finale est souvent le désespoir. Il faudra alors passer par le choc, la tendresse, mais aussi la haine et la profonde tristesse que l’être humain peut ressentir. Un récit difficile, traitant un sujet complexe et si peu connu, si peu traité. Cette pièce dévoile l’âme profonde d’une personne mélancolique et son combat face à la mélodie du néant. Pour laisser place à cette mélancolie crépusculaire, cette sombre joie nourrit le tracas irrationnel ou minuscule, que nous nous complaisons à prendre pour des douleurs urgentes. Il y a 151 ans Hugo le disait : « éprouver quelque chose de ce phénomène qu’on pourrait appeler la rentrée dans la réalité ».

Le bonheur d’être triste.

TARIFS

  • 10 euros
  • Réservations à l’Office de tourisme 05 59 29 70 25